Présenté par Jean-Claude Billaud.
188 000 lacs
L’Écologie et l’intelligence des plantes
Dès la Grèce antique, 2 écoles se font face : ceux qui prétendent que les plantes
ont une âme, et ceux qui considèrent les plantes comme des objets inanimés. Aristote prit cette position en reconnaissant que les plantes ont la capacité de se reproduire. Mais avec une âme de bas niveau. Cette pensée exerça son influence pendant des siècles. Démocrite au contraire vit que dans le monde tout se meut.
D’abord ce fut Linné puis c’est Darwin qui intervint. Biologiste, botaniste, géologue, zoologue. Selon lui tous les êtres vivants peuplant la terre sont dans l’apogée de leur procédé évolutif, sans quoi ils auraient cessé de vivre. Leur capacité d’adaptation en est la preuve. Les plantes ont des capacités supérieures à ce qu’on leur attribue généralement.
Dans la pyramide des vivants l’homme occupe la position la plus élevée, serait’il le plus évolué ? Ou devrait-il s’inspirer des capacités d’évolution des plantes ou des animaux. Darwin attribue aux plantes une place de 1° plan. Selon lui les racines présentent des similitudes avec le cerveau de certains animaux. Les parties terminales des racines, les apex étant doté de sorte de Centres de calculs doté de plusieurs fonctions. Il a peu insisté sur ce sujet, son affirmation « l’homme descend du singe » ayant été à l’époque si difficile à accepter par la Communauté scientifique.
Son fils devenu un des premiers professeurs de physiologie végétale déclara « Les plantes sont des êtres intelligents » malgré le tollé scientifique qui s’ensuivit.
Si certains végétaux accueillent des fourmis c’est pour se défendre de prédateurs herbivores. En contrepartie ils reçoivent un nectar à haute teneur. Des découvertes comme celle-ci ont demandées de décennies pour être confirmées. La proximité du règne animal et du règne végétal fut ainsi démontrée pas à pas. Un grand nombre d’autres circonstances aboutirent à des constatations comparables saluées par des prix Nobel au fil des ans.
Les plantes sont des êtres sédentaires, les animaux des êtres mobiles. Chacun a développé ses moyens pour survivre, se nourrir, et se défendre contre les prédateurs. Cela a commencé 500 millions d’années plus tôt. Longue expérience. Au cours des générations des différences fondamentales se sont développées entre plantes et animaux, entre sédentarité et nomadisme. Les animaux se déplacent pour leur défense et leur subsistance. Les plantes immobiles, obtiennent le même résultat avec une structure modulaire, ou chaque partie est importante mais pas indispensable, elles peuvent être mangées sans subir des dommages irrémédiables. Les animaux ne peuvent en dire autant. Dans la plante les fonctions ne sont pas regroupées, mais réparties dans le corps. (Jamais les trésors au même endroit dans la maison).
Chez les plantes on n’a pas besoin de poumon pour respirer, on n’a pas besoin de bouche, ni d’estomac. On se tient debout sans squelette, et prend des décisions sans cerveau. Une pâture peut être brouté par un troupeau et repousser en quelques jours. Un petit noyau ayant survécu à la prédation. L’homme et l’animal sont par contre des individus, c’est-à-dire des non divisibles. Par contre une plante, un arbre est une colonie qui s’élague, se divise et fait preuve d’une extraordinaire modernité. Ainsi elle ressemble davantage aux abeilles, aux fourmis qui disposent d’une intelligence collective…..
Ceci n’est qu’un condensé des premières pages de l’ouvrage « L’intelligence des plantes » de Stefano Mancuso et Alessandra Viola édité par « Le Livre de poche ».
Les chapitres suivants sont :
• les sens des plantes (vue, odorat, goût, toucher, ouïe…et les autres)
• la communication chez les plantes (entre plantes, entre plantes et animaux)
• L’intelligence végétale
LES EXTRATERRESTRES SONT PARMI NOUS, OU L’INTELLIGENCE VÉGÉTALE COMME MODELE DE COMPRÉHENSION POUR LES HOMMES…